Le papillomavirus ou virus du papillome humain

Le virus du papillome humain (VPH) est responsable de cette infection dénommée Papillomavirus humain. Si la plupart des infections causées par ce virus se résolvent assez facilement et ne provoquent pas de symptômes particuliers, il arrive cependant et, dans certains cas, que des infections persistent et entraînent des séquelles qui se schématisent le plus souvent en verrues et beaucoup plus graves en lésions précancéreuses pour de nombreux cancers : des organes génitaux, de la bouche, de la gorge … Le virus du papillome humain touche aussi bien les hommes que les femmes. Retrouvez ci-après toutes les informations concernant ce virus et pour savoir comment traiter le papillomavirus humain.

vaccination

Le virus du papillome humain, c’est quoi ?

Le virus du papillome humain est responsable de nombreuses infections. Ce virus est lié à un virus dit à ADN de la famille des papillomavirus qui recense plus de 170 types connus. On sait que parmi tous les types connus, 40 sont causés par des rapports sexuels et touchent principalement l’anus et les parties génitales.

Les facteurs de risques répertoriés sont les rapports sexuels précoces, les multiples partenaires, une mauvaise fonction immunitaire et aussi le tabagisme. Le papillomavirus se transmet par contact direct, les méthodes de contamination les plus courantes sont le sexe vaginal et anal. Dans des cas plus rares, il arrive que le virus soit transmis pendant la grossesse soit de la femme au bébé, la contamination par cuvette des toilettes est, quant à elle, non confirmée.

Les remèdes contre ce mal n’existent pas, par contre et, à titre préventif, des vaccins sont proposés, ils peuvent être efficaces dans la mesure où ils sont administrés aux individus âgés entre 9 et 13 ans.

Quels sont les symptômes ?

Pour le virus du papillome humain et comme nous l’avons signalé au préalable, 170 types ont été identifiés. Ainsi et, parmi ces identifications qui sont répertoriées sous des numéros spécifiques, on retrouve le VPH-5 qui signifie des infections durables à vie sans symptômes cliniques. D’autres types comme les VPH-1 et VPH-2 provoquent des symptômes connus sous la forme de verrues. Les VPH-6 et VPH-11 sont souvent responsables des verrues génitales de même la papillomatose laryngée.

D’autres numéros, sont qualifiés parmi les risques cancérogènes, on connaît parmi ceux-ci les numéros 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 68, 73 et 82.

Pour ce qui concernent les verrues, ce sont bien souvent des excroissances non cancéreuses, elles sont le symptôme le plus reconnu du papillome humain. C’est durant l’enfance que les verrues sont fréquentes. Parfois elles apparaissent et disparaissent, certains adultes sont également affectés par ces phénomènes, on recense environ 10 % des adultes contaminés. Selon les études et recherches menées sur le virus du papillome humain, on estime que la plupart des infections sont latentes et que le contrôle immunologique agit fortement pour bloquer notamment l’apparition des verrues. Si la résistance s’avère sur certaines infections, sur d’autres souches, l’immunologie n’aura aucun effet. Le plus souvent, les verrues se situent sur les mains ou sur les pieds mais elles peuvent être présentes sur les genoux ou les coudes, ces verrues présentent souvent un aspect dit de chou-fleur. On connaît aussi les verrues plantaires qui sont souvent très douloureuses, de même les verrues qui se forment sous les ongles et qu’on appelle verrues subungueuses ou périungueuses, elles sont très difficiles à traiter.

Enfin, il existe aussi les verrues plates qui sont visibles sur les bras, le front ou le visage, elles touchent le plus les enfants et les adolescents. Les verrues génitales ou verrues anales sont dénommées de verrues vénériennes. Dans des cas rares on parle de verrue responsable de la papillomatose laryngée qui affecte donc le larynx et créé des difficultés à respirer, ce genre de verrue peut être responsable d’un cancer.

Certains cancers sont directement liés à des types de Virus du Papillome Humain (VPH), ainsi on connaît les cancers l’oropharynx, de la vulve, du vagin, du col de l’utérus, du pénis et de l’anus. Certaines infections sévères accentuent les risques de cancers. La plupart des cancers du col de l’utérus sont associés à une infection par VPH tout comme pour les cancers du pénis et anal, la majorité des cas proviennent des pays en développement, pour les cancers de l’anus, les risques sont beaucoup plus élevés dans les populations homosexuelles et bisexuelles.

Avoir des rapports sexuels, sexe anal ou oral avec un partenaire infecté augmente forcément les risques de développer ensuite un type de cancer. Pour prévenir tous ces risques, les vaccins contre le VPH sont vivement recommandés, mais comme nous l’avons vu précédemment, il faut que le vaccin soit administré dès l’âge entre 9 et 13 ans. Pour l’élimination des verrues le procédé se fait par congélation, pour limiter les risques, on considère ainsi, la vaccination, la protection par préservatifs, l’abstinence sexuelle selon certains cas, et les microbicides.

La vaccination contre le virus du papillome humain

Pour la prévention par la vaccination il faut savoir que trois vaccins sont disponibles, à savoir deux types de Gardasil et le Cervarix. Ils sont préconisés pour prévenir certains types de VPH, notamment pour les numéros 16 et 18. Gardasil protège contre les types VPH-6 et VPH-11 contre les verrues génitales, c’est un vaccin quadrivalent recombinant. Cervarix, quant à lui, est un vaccin bivalent fabriqué à partir de particules virales. Les vaccins sont recommandés aux plus jeunes, évidemment, chez une femme par exemple déjà exposée à des rapports sexuels et confrontée à un VPH, le vaccin ne sera d’aucun effet, pour avoir toutes les informations sur le vaccin contre le VPH il est vivement conseillé de lire toutes les recommandations émises par l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce type de vaccin est administré en deux doses avec un intervalle d’au moins 6 mois, ce, généralement pour les sujets âgés entre 11 et 12 ans, pour les personnes plus âgées, cela se déroule alors en trois doses. A noter que le vaccin Gardasil protège bien les hommes contre les verrues génitales et les cancers anaux.

De nombreux pays offrent le vaccin à deux doses pour les filles de moins de 15 ans, parmi ceux-là on trouve, la Suisse, le Mexique, le Royaume-Uni, le Québec et les Pays-Bas.

Il faut savoir également que les préservatifs sont vivement recommandés pour éviter le risque d’infection par le virus du papillome humain, le centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) le recommande ! Les préservatifs féminins sont plus efficaces que les préservatifs masculins.

Les médicaments contre le virus du papillome humain (VPH)

En terme de virus du papillome humain ou papillomavirus humain, comme nous l’avons déjà signalé, il n’existe aucun traitement spécifique à proprement dit. Le plus fréquemment, c’est le système immunitaire lui-même qui se charge d’éliminer le virus. Les traitements préconisés visent beaucoup plus à améliorer les symptômes détectés. Il est donc beaucoup plus fréquent que les symptômes se résorbent seuls, mais des médicaments peuvent aider aux traitements, notamment médicaments topiques pour lutter contre les verrues.

On retrouve parmi les traitements, “l’imiquimod”, “l’interféron alfa”, le “Podofilox”, la “podophylline”, la “crème à base de fluorouracil”, le “TCA” et le “BCA”, les “sinécatéchines” en onguent, les traitements chirurgicaux, la “cryothérapie”, “l’électrochirurgie”.

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