Comment bien choisir son appareil auditif ?

L’évolution des technologies, des appareils bruyants et des métiers à très haut risque auditif jouent un rôle majeur dans les problèmes d’audition des Français. De plus, les jeunes générations n’ont pas conscience des risques encourus, et ne surveillent pas leur santé auditive.

En France, près d’un Français sur dix reconnaît souffrir d’une diminution auditive, soit près de 7 millions de personnes, de tous âges confondus. Parmi les personnes déjà appareillées, 71 % de celles-ci sont des hommes. L’âge moyen d’équipement des Français est de 70 ans, même si un Français sur cinq de plus de 50 ans, avoue avoir de légères difficultés à entendre.

Qu’est-ce qu’un appareil auditif ?

Une prothèse auditive est un simple appareil permettant une meilleure perception sonore par la personne malentendante. Il s’agit de capter les sons environnants, les transformer et transmettre l’information à l’oreille interne de l’individu.

Concrètement, il existe 3 types d’appareils auditifs aidant à mieux entendre. Généralement composés d’un microphone qui capte le son, d’un processeur qui le transforme et d’un écouteur qui le transmet directement à l’oreille. Les fonctionnalités et les paramètres diffèrent d’un appareil à un autre. La grande majorité de ces appareils fonctionnent à l’aide d’une batterie ou d’une pile à l’autonomie variable.

Les appareils en “contour d’oreilles”

Certainement l’appareil le plus utilisé par les malentendants. Comme son nom l’indique, il se positionne derrière l’oreille, en s’adaptant très facilement à l’anatomie de celle-ci.

L’avantage principal est sans doute la capacité de réglage des puissances qui peut pallier à tous les niveaux de pertes auditives. Très simples d’utilisation, ces appareils auditifs ont souvent une autonomie de 10 à 15 jours, pour une utilisation quotidienne d’environ 12 heures.

Les appareils intra-auriculaires

Juste derrière les contours d’oreilles en terme de fréquence d’utilisation, les intra-auriculaires ont l’atout majeur de pouvoir être vraiment très discrets. Sous la forme d’une petite oreillette, ils viennent se placer à l’intérieur de l’oreille et sont plus facilement acceptés d’un point de vue psychologique. Néanmoins, les malentendants, ayant un conduit auditif trop étroit ou une surdité trop importante, ne pourront pas utiliser cet appareil. Sa manipulation est difficile et demande plus d’entretien que les autres prothèses auditives.

Les appareils à conduction osseuse

Lors de surdité mixte (c’est-à-dire que la personne souffre, à la fois, d’un problème de transmission et d’un problème de perception des sons), les appareils à conduction osseuse assurent une meilleure performance que les autres types connus.

Pour faire simple, les signaux sonores extérieurs sont convertis en vibration, allant directement par les os du crâne, jusqu’à l’oreille interne.
Elles prennent la forme d’une paire de lunettes classique sur laquelle est positionnée la prothèse auditive, plus précisément sur les branches de celle-ci.

Voici un lien intéressant, si vous désirez en savoir plus.

Quand faut-il s’équiper ?

Certains signes peuvent vous alarmer sur une possible perte d’audition, que ce soit pour un proche ou pour vous-même.

Notamment, lorsque vous regardez la télévision ou que vous écoutez la radio et que vous devez augmenter le son pour pouvoir comprendre correctement ce qu’il est dit. De plus, pendant une conversation, si une personne ne comprend pas la discussion ou vous demande sans cesse de répéter, alors posez-vous la question d’un éventuel contrôle auprès d’un ORL.

Des seuils de déficience auditive ont été mis en place, pour évaluer le degré de surdité des personnes malentendantes, et sont mesurés par un audiogramme tonal.

La déficience auditive légère

Cette perte tonale est comprise entre 21 et 40 dB, correspondant à l’incompréhension partielle ou totale des voix basses ou lointaines. Il s’agit du plus petit degré de surdité et la majorité des personnes atteintes de cette faiblesse auditive n’en sont malheureusement pas conscientes. Il peut être, dans certains cas, conseillé de porter une aide auditive.

La déficience auditive moyenne

Cette fois-ci, la tonalité perdue se situe entre 41 et 70 dB. Lors d’un échange vocal, même face à face, l’interlocuteur devra avoir la voix élevée, sinon, la personne n’entendra pas correctement, et préférera lire sur les lèvres pour comprendre, plutôt que de faire répéter.

De même que pour le stade précédent, une aide auditive ou une prothèse auditive (plus puissante) est préconisée. Préférez tout de même une consultation chez un ORL.

La déficience sévère

À partir d’une perte de 71 à 90 dB, la personne malentendante n’entend pas son interlocuteur sauf si celui-ci se place à son oreille et crie. Elle entend toujours les bruits graves et puissants, mais ne peut déterminer leurs origines.

La consultation chez un ORL est obligatoire ainsi que le port d’un appareil auditif performant.

Où acheter ses prothèses auditives ?

Après une consultation au préalable chez un ORL, vous devez maintenant acheter un appareil auditif correspondant à vos besoins.

Finalement, le médecin vous dirigera vers un audioprothésiste qui analysera votre gêne et pourra vous conseiller, à la fois sur le bon modèle à choisir, ainsi que sur son réglage et son fonctionnement.

Par expérience, nous pouvons vous conseiller un audioprothésiste compétent, Ideal audition, véritable professionnel à votre écoute.

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