Pour en savoir plus sur la mycose génitale masculine

Si on parle souvent de mycose chez la femme, la mycose génitale chez l’homme reste souvent beaucoup plus discrète. Pourtant, il n’est pas rare qu’un homme puisse être également affecté. Dans un tel cas il convient donc de déterminer la cause pour pouvoir définir le meilleur traitement.

Terminé en tout cas les “à priori”, les préjugés ou stigmatisations en ce qui concerne ce type d’affectation…
Oui il faut savoir que : non une mycose ne touche pas seulement des gens sales ! Non une mycose ne touche pas forcément des gens qui font du sexe à outrance et avec des partenaires différents !

Enfin, oui, une mycose peut toucher n’importe quelle personne, et là, en l’occurrence pour une mycose génitale masculine, n’importe quel homme !

C’est pourquoi, nous allons nous intéresser ci-après aux principales causes de la mycose génitale masculine.

Comment se manifeste chez un homme une mycose génitale ?

La manifestation la plus importante pour déterminer une mycose génitale chez un homme se caractérise par l’inflammation du gland. Cette constatation peut également toucher l’anneau préputial et aussi le sillon balano-préputial. Tout commence souvent par des démangeaisons, des picotements, des plaques, gonflement du gland, mais aussi des pustules, des suintements…

Pour toute ces raisons, la mycose génitale masculine est souvent dénommée mycose du gland ou “balanite candidosique”. La cause principale est liée à un champignon appelé “candida” ou plus exactement à son germe soit le candida albicans. Ce champignon sévit sur les muqueuses génitales mais pas seulement, il peut sévir aussi sur les muqueuses digestives, en généralité ces champignons ne représentent pas de grands dangers.

Le champignon est parfois présent dans l’organisme sans pour autant qu’il ne se manifeste. L’activation de ce champignon peut-être liée par un système immunitaire défaillant, mais aussi à cause d’une flore microbienne déséquilibrée.

On considère ainsi que la mycose génitale chez l’homme est de type endogène, l’homme peut être contaminé par un germe déjà présent en lui.

Comment peut se contracter une mycose ?

Si la mycose peut se contracter, comme nous l’avons vu préalablement, à cause du candida albicans déjà présent dans l’organisme, il n’est pas rare non plus que des manifestations proviennent par d’autres moyens.

Par exemple, la mycose génitale peut être contractée par une personne contaminée après une relation sexuelle. Dans ces cas-là, on parle alors de “balanoposthite post-coïtale”, ce qu’il faut savoir c’est que bien souvent, les symptômes s’estompent au bout de quelques jours.

La mycose génitale chez l’homme peut aussi subvenir à cause d’un environnement trop acide ou trop humide. L’utilisation poussée par exemple de produits désinfectants ou très acides, peut engendrer une mycose.

Une vie sexuelle trop intense, tout comme une hygiène abusive qui affecte les muqueuses peuvent être également à l’origine de la mycose. Parfois, le frottement de vêtement et des pantalons trop serrés peuvent être une cause aussi. Bien sûr, le phimosis et le diabète sont aussi des facteurs propices à contracter une mycose génitale. Pour pouvoir traiter une mycose, il est donc important de pouvoir en définir la cause. Il faut trouver le bon traitement et faire en sorte que la mycose ne puisse pas récidiver.

Dans tous les cas, il est impératif de consulter un médecin qui établira le diagnostic.

Parfois, il peut s’agir aussi d’une autre maladie qui peut se confondre à une mycose, c’est pourquoi il reste toujours plus prudent de consulter un médecin. Enfin, il faut savoir qu’une mycose se soigne bien, il convient juste de la traiter comme il se doit.

La mycose génitale masculine est une maladie comme une autre qui peut toucher n’importe quel homme.

Ainsi, il est totalement déconseillé de vouloir cacher ses symptômes au risque ensuite de contaminer une autre personne, mieux vaut en parler librement à votre médecin !

Il n’y aucune honte à avoir une mycose génitale masculine, ainsi c’est dit !
Les champignons microscopiques ou levures parasites responsables des mycoses, touchent les hommes avec la mycose génitale masculine comme nous venons de le voir, mais aussi les femmes avec la mycose vaginale dite aussi, mycose vulvo-vaginale qui nous intéresse ici.

Pour les deux cas précis, c’est le plus souvent le champignon Candida Albicans qui est responsable, il se développe rapidement dans les endroits humides.

Quels sont les causes et les symptômes d’une mycose vaginale ?

Le plus souvent la mycose vaginale, cause des inflammations et des irritations gênantes et douloureuses au niveau de la vulve et du vagin, elle apparaît aussi et parfois, tel un bouton sur le vagin.

Les sensations de démangeaisons et aussi de brûlures ne sont pas rares surtout de la miction et des relations sexuelles. Bien souvent, on peut remarquer aussi des pertes blanches odorantes et extrêmement compactes à l’aspect de lait caillé ou de fromage blanc.

Parfois il convient cependant de faire la différence entre une mycose vaginale et une vaginite, car si les symptômes se ressemblent, les deux maladies sont distinctes. La vaginite désigne plutôt une inflammation du vagin, dont la mycose vaginale fait partie aussi, bien souvent le parasite Trichomonas vaginalis, ou encore d’autres bactéries ou champignons peuvent être responsables. On note une mycose vaginale en examinant plus en détails les pertes par des analyses en laboratoire.

Le Candida Albican vit naturellement chez l’homme et la femme, la prolifération sous forme agressive engendre les infections qui ne sont pas transmissibles même si les rapports sexuels sont à éviter durant les traitements, simple question de guérison plus favorable sans rapports.
Parmi les causes de la prolifération, on peut noter une toilette intime trop excessive qui déséquilibre la flore vaginale, un diabète, un déficience immunitaire, des carences en vitamines et trop de sucres dans l’alimentation, un traitement antibiotiques prolongé, des lieux publics fréquentés…

Les femmes les plus touchées par une mycose vaginale le sont généralement celles âgées entre 20 et 40 ans. Les personnes à risque sont bien souvent et également les bébés, les personnes âgées, les diabétiques.

Quand on est sujet à ce type d’infection on évite de prendre ou d’échanger des affaires comme une serviette de toilette, on se sèche avec soin après un bain, une douche, on privilégie les sous-vêtements en coton, on évite les vêtements trop serrés, on évite les toilettes publiques, on utilise de préférence pour la toilette intime des produits à pH neutre…

Quels sont les traitements dans le cas d’une mycose vaginale ?

Plusieurs types de traitements sont disponibles pour soigner une mycose vaginale.

Pour une infection simple, un traitement antifongique, souvent sous la forme d’ovules à insérer dans le vagin durant 1 à 7 jours, y compris durant les règles, suffit. Ce traitement s’accompagne souvent de l’utilisation d’une crème ou d’un lait antifongique à appliquer sur les muqueuses externes et la peau et notamment dans le cas où la vulve est touchée.

Certaines huiles essentielles peuvent soigner et soulager un mycose à savoir l’huile essentielle de géranium rosat, de laurier noble, de palmarosa, et de thym CT thujanol, il convient d’en parler au pharmacien qui pourra préparer des ovules spécifiques. L’huile essentielle d’extrait de Pépin de pamplemousse ou de Pin sylvestre, de Thym, de Tee-trea (= Melaleucae) mélangées à de l’huile végétale, peuvent être appliquées sur les parties intimes. Le bicarbonate de soude soulage aussi cette infection et favorise la guérison.

Pour l’alimentation, yaourt nature, noix de coco, lait de soja, échalotes, oignons et chou contribueront aussi à soigner une mycose vaginale. A savoir par contre que les mycoses adorent le lait de vache, donc à éviter.

Une consultation gynécologique reste toujours conseillée pour déterminer la mycose.