Unclassed 13 octobre 2019 On parle souvent des bienfaits de la course à pied sur le moral : courir permet de se relaxer, de penser à autre chose et d’éloigner le stress, ce qui par extension vous protège de nombreuses maladies. Toutefois, la course à pied n’a pas uniquement l’avantage de vous détendre après une journée de travail difficile ou dans une période de stress intense : pratiquée régulièrement, elle est très bonne pour le cœur. Le point sur les bienfaits de la course à pied sur le cœur. Quels sont les bienfaits de la course à pied ? Comme tous les sports, la course à pied possède de nombreux bienfaits pour votre organisme, non seulement au niveau psychologique, mais aussi au niveau physique. En effet, courir régulièrement permet de réduire la sécrétion d’hormones telles que l’adrénaline et le cortisol, appelées « hormones du stress ». Courir vous rendra donc plus détendu et plus serein. En plus, la course à pied est idéale pour se maintenir en forme : elle contribue à augmenter le taux de bon cholestérol (HDL) tout en faisant diminuer le taux de lipides sanguins, elle augmente le volume du sang dans le corps, et elle améliore la circulation du sang. Courir régulièrement vous permettra ainsi de vous protéger contre les maladies du type thrombose ou artériosclérose. Mais aussi et surtout, la course à pied permet de garder un cœur en bonne santé. Attention, pour ne pas vous blesser et continuer à pouvoir courir , il est important de prendre soin de vos pieds, vous pourrez retrouver un super article ici. La course à pied permet de muscler le cœur Le cœur est un muscle, et comme tout muscle, il a besoin d’être sollicité et renforcé pour rester en bonne santé. En effet, si votre cœur est performant, vous le solliciterez moins durant les phases de repos et d’effort, ce qui permet d’éviter les maladies cardiaques. Or, les sports d’endurance sont particulièrement efficaces pour renforcer le cœur. Pour mieux comprendre, rappelons d’abord ce qu’est la fréquence cardiaque (FC). Le cœur joue le rôle d’une pompe, qui va permettre de faire circuler le sang dans votre organisme : or, c’est le sang qui, via les globules rouges, va transporter l’oxygène jusque dans les muscles. La fréquence cardiaque, c’est-à-dire la fréquence à laquelle bat votre cœur, est l’un des facteurs qui va décider du débit cardiaque, c’est-à-dire la quantité de sang que le cœur peut envoyer vers vos muscles dans un temps donné : c’est donc une notion importante. Lorsque vous faites du sport, votre débit cardiaque doit augmenter pour répondre à une demande en oxygène par les muscles en hausse, votre fréquence cardiaque va donc augmenter. Or, lorsque vous pratiquez régulièrement un sport d’endurance comme la course à pied, votre fréquence cardiaque à l’effort (mesurée par le nombre de battements du cœur par minute) diminue jusqu’à ce qu’il y ait moins de différences avec votre fréquence cardiaque au repos. D’autant plus qu’améliorer ses performances est assez rapide : si vous courez régulièrement, par exemple 3 séances de 30 minutes par semaine, vous verrez votre fréquence cardiaque diminuer considérablement au bout de 4 à 6 semaines. Cette baisse traduit le fait que votre cœur, plus musclé et plus fort, soit capable de pomper la même quantité de sang avec moins de battements. Cela est vrai pendant l’effort, mais aussi au repos : sans effort, votre cœur va battre moins vite, ce qui est bon signe. Les sports d’endurance permettent également d’augmenter la capacité maximale d’absorption d’oxygène, ce qui améliore le fonctionnement du système cardiovasculaire et vous rend ainsi plus résistant aux maladies. Le cœur, plus tonique et plus résistant, va ainsi mieux fonctionner. La course à pieds peut-elle avoir des risques pour le cœur ? La course à pied a donc un effet protecteur pour le cœur : cependant, pour que ces bienfaits soient réels, il faut surveiller son cœur lorsque l’on pratique l’endurance ! En effet, après 35 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes, la course à pieds, comme tous les sports d’endurance, peut présenter des risques d’athérome (une plaque qui bouche l’artère). Passé cet âge, il est donc important de rester à l’écoute de son corps : chaque signal d’alerte doit être pris au sérieux (essoufflement, palpitations, douleur dans la poitrine…). Et cela, surtout si le sportif présente un comportement à risques (tabac, alcool, drogues), des antécédents familiaux de maladies coronariennes, ou tout autre facteur de risque (hypertension artérielle, taux de cholestérol élevé…). Pour surveiller son cœur lorsque l’on est un sportif régulier, le mieux est d’effectuer un test à l’effort chez un cardiologue, de préférence tous les 3 ans, voire plus fréquemment en présence de symptômes.
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